Porté par l’engagement de M. Nocchi, professeur de physique-chimie, le dernier trimestre a été marqué par une série d’initiatives où la rigueur scientifique a rencontré la curiosité juvénile. Deux moments forts ont illustré cette dynamique : une visite du site Airbus Helicopters de Marignane et un cycle de conférences piloté avec le CEREGE, centre de recherche d’Aix-Marseille Université.
Visite du site d'Airbus Helicopters
Le 4 avril 2025, dans le cadre de l’opération Usines ouvertes initiée par la Société des Ingénieurs Arts & Métiers, dix-huit élèves ont été accueillis sur le site industriel d’Airbus Helicopters. Encadrés par Jean-Claude Faradian, ancien directeur du site Eurocopter de La Courneuve aujourd’hui retraité, les collégiens ont pu découvrir les chaînes d’assemblage des hélicoptères civils et militaires. M. Faradian, pédagogue enthousiaste, a su allier technicité et humanisme : les plus belles technologies ne valent en effet rien sans l’humain pourrait-on retenir en conclusion d’un après-midi où l’engineering s’est donné à voir, à entendre, à comprendre.
Conférences du CEREGE
Le mois de mai a ensuite été placé sous le signe des géosciences et du développement durable, à travers un cycle de conférences du CEREGE.
Le 5 mai 2025, Blanche Collin, maître de conférences, est intervenue auprès de tous les élèves de 3e pour exposer les tensions croissantes sur les ressources naturelles, dans un monde de plus en plus contraint. De façon accessible et interactive, elle a introduit des notions complexes telles que le jour de dépassement, les éléments chimiques critiques ou encore l’économie circulaire. Une mise en perspective précieuse pour de jeunes esprits souvent plus familiers des slogans que des mécanismes systémiques.
Le 26 mai 2025, c’est Guillaume Leduc, paléoclimatologue, qui a pris le relais pour parler dérèglement climatique. En retraçant le lien entre émissions de CO₂ et températures planétaires à l’échelle des millénaires, il a livré aux élèves une lecture scientifique et documentée des bouleversements climatiques actuels. Face à une salle attentive, il a réaffirmé le consensus sur l’origine anthropique du réchauffement, tout en évoquant les risques concrets déjà à l’œuvre : fonte des glaces, élévation du niveau de la mer, augmentation des événements extrêmes.
Ces temps forts, salués par les élèves comme par les enseignants, traduisent une orientation claire : celle d’une école qui forme à penser le monde en tension, à croiser les disciplines, à ouvrir les horizons professionnels tout en développant une conscience critique. Les sciences ne sont pas que des savoirs, ce sont des clés de lecture du réel, et ces actions sont un moyen d’éveiller des vocations, mais surtout de former des citoyens éclairés.
Alors que le collège amorce sa mue vers une nouvelle identité sous le nom de Florence Arthaud, l’ancrage dans le réel, la rigueur scientifique et l’ouverture aux enjeux contemporains semblent déjà constituer les fondations d’un projet pédagogique ambitieux.
Mise à jour : juin 2025