Les enseignants seuls ou avec leur classe qui souhaitent s'inscrire remplissent un formulaire d’inscription en choisissant un ou plusieurs créneaux de conférences. Ces conférences durent une heure, avec 30 minutes de présentation et 30 minutes réservées aux questions des participants déposées dans le chat.
Ces journées de visioconférences rencontrent un vif succès : organisées pour être suivies par des élèves de primaire, de collèges et de lycées, elles offrent à la fois un apport scientifique de qualité et une interactivité qui laisse la place aux questions suscitées.
Enregistrées, elles peuvent également être le support d’un travail plus long en classe. Ces visioconférences sont à retrouver sur la chaine Youtube « Le rendez-vous des sciences et de la recherche ».
Consulter la chaine Youtube "Le RDV des sciences et de la recherche"
Retrouver ci-dessous les rendez-vous pour l’année scolaire 2024-2025.
« À l’écoute des étoiles »
L'évènement s'est déroulé le 14 janvier 2025, en direct de l'observatoire de radioastronomie NOEMA situé au Pic de Bure.
Le 14 janvier 2025, la région académique Provence-Alpes-Côte d’Azur et l’IRAM ont proposé aux collégiens et lycéens de toute la France de participer à des visioconférences interactives en direct de l’observatoire NOEMA. Un événement inédit pour plonger au cœur de l’univers de la radioastronomie.
La région académique PACA, en partenariat avec l’Institut de Radioastronomie Millimétrique (IRAM) et l’Unité d’Appui et de Recherche (UAR) Pythéas, ont ainsi sensibilisé les élèves à la radioastronomie, une discipline qui permet d’explorer des phénomènes invisibles à l’œil nu.
Situé à 2 550 mètres d’altitude sur le Plateau de Bure, dans les Hautes-Alpes, NOEMA est le plus grand observatoire de radioastronomie millimétrique de l’hémisphère nord. Il a virtuellement ouvert ses portes à près de 2 400 élèves, issus de 80 classes réparties sur tout le territoire national.
Quatre sessions interactives d’une heure se sont déroulées lors de cette journée. Chaque intervention était suivie d’une demi-heure de questions-réponses avec les scientifiques, permettant aux élèves d’échanger directement avec les experts via un chat en ligne.
Le programme : toutes les vidéos sont à retrouver sur la chaîne Youtube "Le RDV des sciences et de la recherche"
Quelle science fait-on avec NOEMA ?
Grâce à sa sensibilité aux ondes radio millimétriques et à sa très haute résolution, l’observatoire NOEMA est capable d’observer des phénomènes inaccessibles à d’autres télescopes. Nous verrons quelles sont les thématiques scientifiques étudiées et les découvertes faites grâce à NOEMA, et plus généralement l’apport des radiotélescopes par rapport à l’optique.
Quelques précisions à apporter dans le discours : à la minute 35 il s'agit de "115 GHz", à 40 minutes, on parle de "centaines de milliers", et à la minute 46, "d'infrarouge lointain".
L’observatoire en pratique, les métiers à NOEMA et à l’IRAM
Concevoir, construire, faire fonctionner et entretenir un observatoire de pointe implique un grand nombre de métiers. Tous sont présents à l’IRAM, que ce soit à l’observatoire NOEMA ou dans les bureaux et laboratoires à Grenoble. Nous les passerons en revue au cours d’une présentation de nos antennes, de nos opérations et de la logistique, ce que nécessite l’installation d’un tel instrument à 2550m d’altitude.
La radioastronomie : comment et pourquoi ?
Qu’est-ce qui fait que les astronomes en sont venus à utiliser les ondes radio pour étudier le ciel ? En comparaison avec les télescopes optiques, la radioastronomie présente un certain nombre d’avantages, d’inconvénients, de défis techniques spécifiques… Nous allons voir tout ce qui fait qu’aujourd’hui les observatoires radio sont devenus une deuxième famille incontournable de télescopes dans le monde.
Quelques précisions à apporter dans le discours : à la minute 9, on parle de "radioastronome", à la minute 17 il faut entendre "radiotélescope", à la minute 29 il s'agit de "300 m de long par 35 m de haut", à la minute 44 il s'agit de"115 GHz", à la minute 49 on parle de "l’astronomie amateur photographique" et à la minute 52 : "malheureusement pas encore, 43% de femmes parmi les astronomes de NOEMA".
Les principes de l’interférométrie : de NOEMA aux images de trous noirs
Nous verrons pourquoi l’observatoire est constitué de plusieurs antennes, et comment leurs positions changent notre point de vue sur l’univers. Nous ferons également le lien avec l’interférométrie à l’échelle mondiale, celle qui a permis de faire les premières images de trous noirs.
Les intervenants
- Jérémie BOISSIER, Astronome à l’IRAM et Chef adjoint de la station NOEMA
Ses principales missions sont : manager l’équipe opérationnelle de l’observatoire NOEMA pour assurer la qualité des données observées et l’efficacité de l’opération et faire des recherches scientifiques sur les comètes et autres objets du système solaire. Il a étudié la physique à l’université et a soutenu son doctorat en astrophysique à l’Observatoire de Paris en 2007.
- Jan ORKISZ, Astronome à l’IRAM
Après des études sur l’infiniment petit (chimie et physique quantique), il a choisi d’étudier l’infiniment grand, ce qui l’a d’abord mené à l’Observatoire de Paris, puis au Chili, à Grenoble, en Suède… et de nouveau à Grenoble. Spécialiste de la formation des étoiles dans les nuages de gaz interstellaire, il est en parallèle astronome au sein de l’équipe NOEMA, où il est chargé de superviser en direct les observations du télescope.
Toutes ces interventions sont à retrouver sur la chaine Youtube « Le rendez-vous des sciences et de la recherche ».
Journées nationales des Géosciences 2024-2025
Un cycle de visioconférences intitulé "Exploration et enjeux contemporains" s'est déroulé les 20, 21 et 23 janvier 2025 à destination d'élèves du cycle 2 à la Terminale.
Ces visioconférences étaient prévues sur les créneaux des heures de cours et la moitié de l’heure était consacrée aux questions des élèves qui pouvaient interroger directement les scientifiques par chat.
Le programme du lundi 20 janvier 2025
Pollution des sols : comment la quantifier et déterminer les sources de polluants ?
Cécile Quantin, enseignante-chercheuse à l’université Paris Saclay, dans le laboratoire Géosciences Paris Saclay (GEOPS), à Orsay. Après des études de géosciences à Dijon et Nancy, Cécile s’est spécialisée dans la dynamique des métaux dans les sols, notamment tropicaux.
Ses travaux de recherche portent sur la contamination des sols, notamment dans des zones d’exploitation minière ou dans des zones impactées par les feux, principalement sous les tropiques (Brésil, Inde, Nouvelle-Calédonie).
Les processus d’accumulation naturelle des métaux dans les profils d’altération tropicaux est également un de ses sujets de recherche. La pollution des sols est invisible à l'œil nu, mais elle est quasiment partout et a un impact sur la qualité de l’eau, de l’air, de la production agricole et donc sur l’alimentation. Elle contribue donc à la dégradation des terres. La plupart des polluants présents dans les sols proviennent d'activités humaines, qu’elles soient liées à l'exploitation minière ou l’industrie métallurgique, une mauvaise gestion des déchets, à l’agriculture… Une fois dans les sols, ces polluants peuvent être prélevés par les organismes ou être transférés vers les eaux de surface.
Identifier les sources des polluants présents dans les sols ainsi que les processus biophysico-chimiques les affectant est donc essentiel. La présentation se focalisera donc sur l’utilisation d’approches isotopiques pour identifier les sources de métaux de sols pollués.
Ressources minérales et transition énergétique
Benedicte Cenki est géologue et maîtresse de conférences à l’Université de Montpellier depuis 2010. Elle a une forte expertise en travail de terrain, minéralogie et pétrologie, géochimie et géochronologie, géologie structurale, tectonique et modélisation numérique qui lui permet d’aborder deux problématiques majeures en Sciences de la Terre : Comment se forment et disparaissent les chaînes de montagne, et où trouver les ressources minérales nécessaires à la transition énergétique.
Alors que le monde s'éloigne des combustibles fossiles et entame une transition énergétique et écologique associée à l'expansion des technologies numériques, l'Europe doit produire un nombre considérable d'éoliennes, de panneaux solaires, de véhicules électriques et de batteries et retrouver une autonomie suffisante. En conséquence, la demande européenne en matières premières critiques (critical raw materials, CRM) va exploser.
L’Europe est confrontée à un défi majeur : garantir l'accès aux matières premières critiques en augmentant la résilience de la chaîne d'approvisionnement et en construisant une économie durable à faible émission de carbone. Nous sommes à l'aube d'un boom des métaux critiques et nous devons donc revoir d'urgence notre approche de l'exploration et de l'exploitation des CRM, faute de quoi la pénurie d'approvisionnement qui se profile pour les prochaines décennies entraînera toute une série de problèmes géopolitiques, économiques et environnementaux.
Erosion-submersion des zones littorales
Christophe Delacourt, est professeur à l’Université de Bretagne Occidentale au Laboratoire Géosciences Océan, Institut Universitaire Européen de la Mer (IUEM). Il est actuellement délégué scientifique Littoral et outre-mer pour le CNRS-INSU et responsable du Pôle Expertise International au Ministère de la recherche de l'enseignement supérieur et de la recherche (MESR) depuis 2011. Christophe Delacourt est spécialiste des risques littoraux.
Le littoral est un espace naturellement mobile, sous l’effet de différents facteurs tant continentaux, marins, atmosphériques qu’humains. L’interaction de ces différents facteurs se traduit par une évolution du littoral très variable dans le temps et présentant de fortes disparités spatiales. Au niveau national, ce sont ainsi un quart des 20 000km de côtes qui sont en recul. L’étude de ces zones, de leur histoire et de leur évolution permet de mieux comprendre et protéger ces zones de forts enjeux.
Risque d'inondation et influence du réchauffement climatique
Florence Habets est hydrométéorologue, directrice de recherche CNRS et professeure attachée à l'ENS, Equipe Surface & Réservoirs / Institut Pierre Simon Laplace (IPSL). Elle est également membre de l’Office français de la biodiversité Florence Habets s’intéresse à l’évolution de la ressource en eau en France, en particulier aux prévisions saisonnières de la ressource en eau souterraine.
Elle intervient régulièrement dans de nombreux médias (France Inter, Le Monde…) sur les enjeux des ressources en eau et l’influence du dérèglement climatique. Le nombre et l'intensité des inondations semblent fortement augmentés, et ce, dans de nombreuses régions en France et ailleurs dans le Monde. Comment expliquer cette apparente évolution ? Nous verrons comment le dérèglement climatique et les activités modifient l'occurrence des inondations.
Le programme du mardi 21 janvier 2025
À la découverte de la géologie de la planète Mars
Erwin Dehouck est planétologue, maître de conférences au Laboratoire de Géologie de Lyon - Terre, Planètes, Environnement (LGLTPE, Université Claude Bernard Lyon 1, ENS de Lyon, CNRS). Il est spécialiste de la composition et de la géologie de la planète Mars, et membre des équipes scientifiques des rovers Curiosity et Perseverance de la Nasa, dont il analyse les données afin de reconstituer l’évolution climatique et l’habitabilité passée de Mars.
Comment les scientifiques font-ils pour explorer les autres planètes du Système solaire ? Depuis plus de vingt ans, des missions spatiales sont envoyées vers Mars afin d'étudier sa géologie depuis l’espace, mais aussi directement depuis son sol. Que nous ont appris ces missions sur l'histoire de la Planète rouge, et quels sont les futurs grands projets d’exploration ? Y enverra-t-on un jour des astronautes ?
La recherche scientifique sur la géologie des océans à bord d’un bateau océanographique
Muriel Andreani est Professeure à l’Université Claude Bernard Lyon1, membre du Laboratoire de Géologie de Lyon - Terre, Planètes, Environnement et de l’Observatoire des Sciences de l’Univers de Lyon (LGLTPE).
Impliquée dans de nombreuses campagnes océanographiques, Muriel Andreani s’intéresse aux échanges entre eau de mer et croute océanique au niveau des dorsales ainsi que des processus de piégeage de Co2 et de formation d’hydrogène qui s’y produisent. L’étude des océans est au cœur de nombreuses questions scientifiques sur l’histoire de la Terre et de la vie. Les Océans sont aussi étudiés pour leurs ressources géologiques et leur place dans le climat. Alors, embarquez sur un navire océanographique pour découvrir comment les géologues travaillent en mer !
La géologie dans ma ville
Guillaume Charbonnier est docteur en géologie, Chargé de mission ressource minérale et patrimoine géologique à la Direction Régionale et Interdépartementale de l'Environnement, de l'Aménagement et des Transports d'Ile-de-France.
La géologie est partout dans la ville : dans les chantiers de construction, dans les maisons ou les routes, mais aussi dans la prévention des risques naturels (séismes, inondation). Découvrez comment les géologues participent à la construction, l’organisation et la protection des villes.
Ressource en eau et pollution
Camille Vautier est hydrogéologue, enseignante-chercheuse à l’ENS de Rennes et à Géosciences Rennes. Elle s’intéresse à la pollution de l’eau dans les zones rurales, en particulier à la pollution par les nitrates, responsables des marées vertes sur les côtes bretonnes. Les relations entre les nappes souterraines et les rivières sont au cœur de ses recherche.
Quel âge a l’eau qui coule sous nos pieds et dans nos ruisseaux ? Quel trajet a-t-elle parcouru ? Des montagnes à l’océan, une goutte de pluie peut suivre des chemins divers : ruisseler sur le sol jusqu’au ruisseau le plus proche et rejoindre rapidement les grandes rivières, mais aussi s’infiltrer dans la nappe phréatique et y rester… des années, des dizaines d’années, ou bien plus ! Avant de finalement ressortir en surface, dans un cours d’eau qui la conduira à la mer. Ainsi, en buvant l’eau d’un puit ou en nageant dans la rivière, les enfants côtoient souvent l’eau des pluies tombées quand leurs parents étaient petits. Cet héritage a des conséquences sur la qualité des ressources en eau. Car en s’infiltrant dans la nappe phréatique, l’eau emporte avec elle des polluants – nitrates, pesticides, antibiotiques, etc. – qui se retrouvent alors piégés dans le sous-sol pour une, voire plusieurs générations. La conférence donnera un aperçu des méthodes utilisées par les scientifiques pour dater l’eau des nappes phréatiques et des cours d’eau, et s’intéressera aux conséquences de cet héritage sur la pollution de l’eau dans les zones agricoles.
Le programme du jeudi 23 janvier 2025
Explorer l’Antarctique : un focus sur les travaux réalisés autour des bases de Dumont d’Urville (Terre Adélie) et Concordia
Explorer l’Antarctique : un focus sur les travaux réalisés autour des bases de Dumont d’Urville (Terre Adélie) et Concordia et leurs apports sur la compréhension de l’histoire de la Terre et du climat. Jérôme Bascou Enseignant -Chercheur à l’Université Jean Monnet de Saint Etienne, membre du laboratoire LGL-TPE depuis 2021 et responsable d’un programme scientifique pluridisciplinaire en Terre Adélie financé par l’Institut Polaire Français (IPEV), le programme ArLiTA (Architecture de la Lithosphère de Terre Adélie). A participé à plus de 6 missions de terrain en Antarctique de l’Est. Les températures extrêmes et l’éloignement de l’Antarctique par rapport aux autres continents en rendent l’accès difficile et font qu’il reste encore très mal connu. Or les formations géologiques et la glace accumulée au cours du temps rendent ce continent particulièrement propice pour comprendre l’histoire géologique de la Terre depuis la mise en place de la Tectonique des Plaques, les modifications du climat et la composition de l’atmosphère. Pour cela les données acquises par les scientifiques travaillant autour des bases de Dumont Durville en Terre Adélie et de Concordia sont essentielles.
Explorer la géologie des océans à bord d’un navire océanographique
Muriel Andreani est Professeure à l’Université Claude Bernard Lyon1, membre du Laboratoire de Géologie de Lyon - Terre, Planètes, Environnement et de l’Observatoire des Sciences de l’Univers de Lyon (, LGLTPE). Impliquées dans de nombreuses campagnes océanographiques, Muriel Andreani s’intéresse aux échanges entre eau de mer et croute océanique au niveau des dorsales ainsi que des processus de piégeage de Co2 et de formation d’hydrogène qui s’y produisent. L’étude des océans est au cœur de nombreuses questions scientifiques : formation des océans, origine de la vie, cycle du carbone et climat. De nombreux enjeux contemporains sont aussi liés aux océans tel que la compréhension du dérèglement climatique, ou la recherche de ressources géologique. De nombreuses missions françaises ou internationales sont organisées pour étudier à bord de navire océanographique la géologie, la chimie ou la biologie des océans. Comment se passent ces grandes missions en mer ? Quels sont les apports scientifiques de ces études et les grands projets à venir.
L’exploration de Mars depuis Toulouse avec les robots Curiosity et Perseverance
Agnès Cousin a un diplôme d’ingénieur en géologie, couplé à un M2 de planétologie. Elle est astronome adjoint à l’IRAP à Toulouse, Observatoire Midi-Pyrénées, co-PI de l’instrument SuperCam à bord de Perseverance. On ne sait pas encore envoyer des personnes sur Mars, mais on arrive à poser des robots à sa surface pour l’explorer. Encore actifs, il y a les robots Curiosity et Perseverance, avec à leur bord un instrument franco-américain. Ces robots sont commandés depuis les États-Unis, mais les instruments franco-américains sont pilotés depuis la France !
L’auscultation de l’intérieur de la Terre à partir des ondes sismiques
Jérôme Vergne est physicien du CNAP (Corps national des astronomes et physiciens) à l’Institut de physique du globe de Paris (IPGP) et spécialisé en sismologie. Il a coordonné pendant plus de 15 ans le développement du réseau sismologique « large bande » permanent français et dirige désormais l’Observatoire volcanologique et sismologique de Martinique (OVSM). Ses travaux de recherche portent notamment sur le développement et l’application de méthodes d’imagerie sismologique passive de l’intérieur de la Terre à différentes échelles. 12,2 km : il s’agit de la profondeur maximale jamais atteinte par un forage. Comment peut-on alors savoir comment est organisé et de quoi est composé l’intérieur de la Terre dont le rayon est de 6371 km ? L’étude des ondes sismiques, produites notamment par les séismes, est l’une des méthodes les plus puissantes pour percer les secrets de la structure et de la dynamique interne de notre planète. Dans cette présentation nous verrons comment il a été possible, via le développement des réseaux sismologiques, de mettre en évidence les principales enveloppes internes (croûte, manteau, noyau) et comment il est aujourd’hui possible de fabriquer des images en 3 dimensions de la Terre, à l’instar d’un scanner de notre crâne. Ces images révèlent une structure complexe et permettent de mieux comprendre comment la Terre s’est structurée et comment elle évolue.
Téléchargez le programme complet :
Toutes ces interventions sont à retrouver sur la chaine Youtube « Le rendez-vous des sciences et de la recherche ».
Journée académique des Géosciences 2024-2025
Événement organisé par la Région Académique Provence-Alpes-Côte d'Azur sur le site du CEREGE, Centre de recherche et d’enseignement des géosciences de l’environnement, situé sur le territoire d’Aix-en-Provence, au Technopôle de l'Environnement Arbois-Méditerranée.
Conférence de Guillaume Leduc, chercheur au CNRS et climatologue, sur le thème "Océan et modèles climatiques : impact du changement climatique sur le volume, la physique, la chimie et la biologie de l'océan".
Scientifique Toi Aussi 2024 : " L'IA dans toute sa complexité"
Événement organisé par la direction de la communication du CEA, en collaboration avec la Région Académique Provence-Alpes-Côte d'Azur.
« La journée des deux Observatoires - Rendre visible l’invisible »
En 2021 ont été célébrés les 30 ans de la "Fête de la Science". A cette occasion, la Région Académique Provence-Alpes-Côte d'Azur, en partenariat avec Aix-Marseille Université, l’Université Toulouse III – Paul Sabatier et le CNRS, a proposé à tous les établissements du second degré (collèges et lycées) du pays, une journée de visioconférences intitulée : « La journée des deux Observatoires - Rendre visible l’invisible ».
Stéphane BASA, directeur de recherche au CNRS, spécialiste de l’étude de la formation des premières étoiles et des premières galaxies dans l’Univers. Il a commencé ses recherches au Centre de Physique des Particules de Marseille et il est désormais astronome au Laboratoire d’Astrophysique de Marseille. Il s’intéresse tout particulièrement aux tout premiers instants de l’Univers, les deux premiers milliards d’années, et cherche à comprendre comment les premières étoiles et les premières galaxies se sont formées. Pour y parvenir, il développe de nombreux instruments, comme le satellite franco-chinois SVOM qui doit être lancé d’en moins de 2 ans, et un télescope robotique, COLIBRI, développé en partenariat avec le Mexique.
En l’honneur de la célébration des 30 ans de la « Fête de la science », Stéphane Basa expose les découvertes majeures en astronomie qui ont eu lieu depuis 30 ans. En quoi ont-elles changé notre perception de l’Univers ? Il développera aussi pourquoi les apparences sont trompeuses. Enfin, il dressera les perspectives de la recherche en astrophysique pour les 30 ans à venir.
Mise à jour : juin 2025